Nalzen : l'histoire du village
Une enclave royale
Nalzen fait partie des terres de Roquefixade qui, pendant la période cathare, relèvent de Bernard Amiel de Pailhès. En 1243, celui-ci fait directement allégeance au comte de Toulouse, au détriment du comte de Foix. Après que le comté de Toulouse ait échu au roi de France, Nalzen dépend directement de ce dernier.
L’église Saint-Jean-Baptiste
Le village médiéval pouvait se situer autour de l’église, même si celle-ci n’apparaît dans les textes qu’en 1646 comme " chapelle Saint-Jean de Nalzen, annexe de Roquefixade ". Au milieu du XIXe siècle, son clocher menace de s’écrouler sur le presbytère qui la jouxte. De nombreux travaux suivront.
Au fil du Douctouyre
Au début du XIXe siècle, un même canal alimente deux moulins fariniers aux lieux-dits " Bergé " et " Mandrail " (celui-ci devient plus tard une scierie). Leur propriétaire, monsieur Vergnies-Bouischère, déjà maître de forge à Vicdessos, demande en 1823 à établir une troisième usine en aval au nord-est de Mandrail. Il s’agit d’une forge " à la catalane " (réduction directe du minerai de fer) mais le projet est finalement abandonné. Il existe aussi en direction de Lavelanet, à cette même époque, un moulin farinier à " Conte " (actuellement scierie), une filature et un moulin à plâtre au lieu-dit " Silence ".