Montferrier : l'histoire du village

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L’organisation du premier pôle d’habitat
Si la mémoire orale évoque une occupation protohistorique sur la commune, rien ne permet aujourd’hui de l’affirmer. Il n’est pas non plus possible de dater les pierres gravées de croix.
L’histoire de Montferrier attestée par les textes remonte à la période cathare. Dans sa déposition de l'Inquisition en 1244, Béranger de Lavelanet explique que " Raimond de Montferrier, Arnaud Comte, […] et beaucoup d’autres du castrum de Montferrier dont [il] ignore les noms, venaient au castrum de Montségur et y apportaient des victuailles à vendre. " Montferrier est alors un castrum (village fortifié autour d’une maison forte). Après la défaite des seigneurs occitans, il est inclus dans la seigneurie de Mirepoix, donnée à Gui Ier de Lévis, bras droit de Simon de Montfort. De 1300 à 1367, " Montferrier et son château " font partie de l’éphémère seigneurie de Montségur-Lagarde. Toujours sur pied au début du XVIe siècle, " le château " est probablement détruit un siècle plus tard. Les fortifications, attestées dans les Reconnaissances de 1646 et 1761 (quelques vestiges de murs près de la porte d’Aval), étaient vraisemblablement percées de quatre portes. Les deux qui subsistent aujourd’hui présentent un arc brisé.

L’évolution du paysage
Au fil du temps, l’habitat s’est développé sur les 52 km² de la commune, comptant même jusqu’à une vingtaine de hameaux. Les hommes ont recours aux matériaux locaux comme la pierre (murs, encadrements de fenêtre, de porte), le bois (présence de maisons à pans de bois) ou même le marbre rose. L’architecte Albert Michau s’en sert comme décor dans une maison de 1905 (en direction de la Peyregade) et la commune pour le mur du cimetière. Cette roche provient vraisemblablement des anciennes carrières situées vers " le Martinat ". à partir du XIXe siècle, les cheminées d’usines en briques réfractaires font leur apparition. De plus en plus hautes, elles finissent par adopter une forme conique pour éviter la prise au vent. Destinées à un usage technique (évacuation des fumées, ventilation, etc.), elles n’en arborent pas moins un couronnement soigné reflétant le prestige de l’entreprise. Apparus en France vers 1860, les toits en sheds (en dents de scie) comprennent un versant nord vitré et un versant sud fermé, moins pentu. Ce principe permet de réguler les écarts de températures et de lumières au fil du jour.

L’étang artificiel de Moulzoune
Créée dans les années 1980, cette retenue d’eau est implantée sur une ancienne tourbière. On y a élevé jusqu’en 2012 des alevins de saumon atlantique, destinés au repeuplement des rivières du bassin de la Garonne.

La station de ski des Monts d’Olmes
En 1963, sous la houlette de l’industriel André Roudière, une Association pour la Promotion du Ski en Pays d’Olmes est créée. La station des Monts d’Olmes est esquissée : emplacement, nom, maquette en brique et plâtre d’Aldo Villa. Fondées en 1965, les sociétés des Téléskis et Immobilière des Monts d’Olmes réalisent les différentes infrastructures. Les travaux s’effectuent de 1964 à 1967 et la station est inaugurée le 12 février 1968. Elle se situe entre 1400 et 2000 m d’altitude, sur le versant nord du massif du Saint-Barthélémy (derrière vous).

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