Lesparrou : l'industrie

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Depuis le XVIIe siècle au moins, le hameau de Campredon possède des moulins actionnés par la force hydraulique. Le canal d’amenée, dont la prise d’eau se situe à environ 500 mètres en amont, se divise en trois à l’arrivée afin d’alimenter autant d’usines. Une forge à la catalane et un martinet y sont installés au XVIIIe siècle par la famille de Lévis. Le minerai de fer, provenant de Rancié (Haute-Ariège actuelle) est réduit par le feu directement, sans passer par la fonte.

Après la Révolution, le site de Campredon est vendu comme bien national aux sieurs Iché, Debosque et Canal. Il comprend alors la forge, le martinet, un moulin à farine à deux meules, deux charbonnières et diverses dépendances (maisons, jardin, bois, etc.).

En 1854, Jean-Baptiste Bigou construit une première usine de peignes en corne. En 1861, Frédéric Azema installe son propre atelier sur la turbine de l’ancien martinet. Le mariage de leurs descendants entraîne la création de l’unique entreprise Azema- Bigou. Vers 1900, une usine hydro-électrique est installée. La présence d’un habitat ouvrier fait de Campredon un hameau usinier où vie et travail se côtoient. En 1869, le dernier moulin à jais du territoire (le jais provenait des mines de Vilhac) est construit à Bel-Air. Ce site a abrité ensuite une usine de peignes puis d’effilochage. à partir de 1900, l’usine de l’Angélus, aujourd’hui disparue, a hébergé une fabrique de peignes, une filature et une usine d’effilochage. L’usine Richou et Cie et celle de Jouret-Frères ont aussi, au XXe siècle, confectionné des peignes.

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