le Peyrat : l'industrie

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Dès 1425, une production de peignes est attestée du fait de la présence de buis sur le Plantaurel et d’hommes ayant cherché à en tirer profit. Du XVIe au XVIIIe siècle, c’est l’industrie du jais qui s’impose. Là encore, la seule présence de cette variété de lignite (charbon) riche en carbone ne suffit pas à expliquer l’essor de l’industrie. Il a fallu que des hommes entreprennent d’exploiter son rendu d’un noir brillant, une fois poli, pour en faire des bijoux, des chapelets… Les seigneurs de Lévis-Léran ont joué ce rôle ici et dans les communautés voisines de Léran et La Bastide sur l’Hers. Possédant les mines de jais, ils mettent aussi en oeuvre les moulins pour l’activité de transformation. En 1784, sur les quatre que compte la commune (n° 3, 4, 10 et 12 sur le plan de 1784), deux leur appartiennent (n° 3 et 10 sur le plan de 1784). En 1551, 13% de la population du Peyrat travaille dans l’industrie du jais.

Les revenus liés au jais diminuent, à partir du milieu du XIXe siècle, du fait des difficultés d’approvisionnement en Espagne et de la concurrence du verre teinté d’Allemagne. Les moulins sont alors repris par les fabriques de peignes en corne. Les plus connues sont celles des familles Coste, Courtois et Bez. Cette industrie, d’abord florissante, décline à partir de la crise de 1930 avec le développement du plastique, jusqu'à la fermeture de l'usine Coste vers 1960.

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