Histoire : L'industrie au Moyen-Âge

L'industrie au Moyen-Âge
Clic sur l'image Clic sur l'image

Dès le Moyen Âge, les hommes ont détourné l'eau des rivières pour faire fonctionner leurs usines de transformation. L’eau est dérivée par le canal d’amenée. Celui-ci peut être court pour éviter de la freiner ou long de plusieurs kilomètres pour constituer une réserve. Beaucoup de moulins sont équipés de leur propre retenue (bief). Une fois utilisée, l’eau est restituée à la rivière par le canal de fuite. Son passage fait tourner une roue, verticale ou horizontale, entraînant des meules pour la farine et l’huile. L’ajout de transmissions et d’engrenages permet d’obtenir des mouvements variés pour fouler les tissus, entraîner les métiers à filer, écraser le tan, actionner le marteau de la forge… Ce moteur fiable et peu coûteux ne sera vraiment détrôné que par l’électricité.

Dès le XIVe siècle, les activités sont multiples. La meunerie est la plus ancienne des industries agro-alimentaires, mais au Moyen-Âge, la plupart des moulins sont banaux. Propriété du seigneur, les habitants ont l’obligation de l’utiliser contre redevance. Sur notre territoire ils appartiennent à la famille de Lévis. Ces seigneurs possèdent également plusieurs forges, dites moulines, qui utilisent toutes le procédé de réduction directe du minerai de fer. Les moulins drapiers sont connus dès le XIVe siècle sur notre territoire et sont particulièrement nombreux à Laroque d’Olmes. Le Pays des Pyrénées Cathares comprend beaucoup de forêt, les scieries hydrauliques sont donc également nombreuses, surtout du côté de Bélesta. La forêt alimente également les moulins à peigne, puis à jais.

Impression
Version imprimable :