Aigues-Vives : l'histoire du village

l'histoire du village
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Une famille portant le nom d’Aigues-Vives est connue dans les textes dès le début du XIIe siècle (1117) dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Sernin de Toulouse. Un certain "Willelmi de Aquaviva" est cité dans les témoins lors de dons faits à l’abbé et aux chanoines de Saint-Sernin. À cette époque-là, Aigues-Vives fait partie des terres des comtes de Foix, qui les tenaient de la maison de Carcassonne dont ils descendaient. Pendant la croisade contre les Albigeois, un certain "Guillaume d’Aigues-Vives" est cité dans l’interrogatoire de Guillaume de Bouan de Lavelanet. Il est dit qu’il venait écouter les prêches de Bertrand Marty, évêque cathare. Après la défaite des seigneurs occitans au XIIIe siècle, le village entre dans  la  seigneurie de Mirepoix, également appelée "Terre du maréchal", qui correspond à l’ensemble des terres données à Gui de Lévis, bras droit de Simon de Montfort. En 1301, lors du 1er partage de la seigneurie de Mirepoix, le village reste intégré à celle-ci. Il entre ensuite dans la seigneurie de Léran au moment de sa création, en 1329 et y reste jusqu’en 1757, lorsque la branche de Léran reprend le nom de Mirepoix. D’après les archives de Léran, Aigues-Vives était la seconde ville la plus importante de la seigneurie de Léran. D’après les plans de la ville aux XVIIIe  et  XIXe  siècles, comme beaucoup d’autres villages du territoire, Aigues-Vives était un village où l’on cultivait la vigne. Cette culture semble s’être arrêtée ici avec l’arrivée du phylloxéra, à la fin du XIXe siècle.

Le noyau primitif du village actuel semble correspondre à un quadrangulaire à plan régulier et est aujourd’hui situé autour de l’église. Deux départs de rues étroites orientées est-ouest sont parallèles. L’une d’elles forme un angle droit avec une rue de même largeur orientée nord-sud. Ceci forme un moulon d’habitation carré. Un quatrième départ de rue est conservé au sud. Les autres moulons sont plus ou moins masqués par les aménagements successifs, mais, si l’on restitue les prolongations des rues conservées, l’ensemble semble former sept moulons : trois moulons carrés situés de part et d’autre d’une bande moins large. Les rues entourant ce périmètre sont plus larges, résultant peut-être de fossés antérieurs.

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