Communes : l'histoire du village

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l'histoire du village

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La baronnie de Lapenne
La découverte de fragments de céramique et d’amphore, datés pour certains du 1er siècle avant notre ère, est l’indice d’une présence humaine à la période antique. Une famille portant le nom de Lapenne est citée dès le début du XIIe siècle. Une centaine d’années plus tard, certains de ses membres sont connus pour être des proches du catharisme. D'après la déposition de Raymond de Péreille devant l'Inquisition, en 1244, " Raymond Malcuit et Arnaud de Lapenne restèrent six mois au castrum de Montségur. Et là ils adorèrent ces parfaits." Après la défaite des seigneurs occitans au XIIIe siècle, le village entre dans  la  seigneurie de Mirepoix, également appelée "Terre du maréchal", qui correspond à l’ensemble des terres données à Gui de Lévis, bras droit de Simon de Montfort.  Thibaut 1er de Lévis, baron de Montbrun, hérite en 1301 d’une dizaine de villages dont Lapenne, Manses, Saint-Félix de Tournegat, Vals et Teilhet. Son statut permet d’ériger l’ensemble en baronnie de Lapenne. Celle-ci passe dans les mains des Lévis-Quélus, des seigneurs de Bioule, des Bourbon-Malauze et enfin, en 1747, de François-Joseph de Portes, seigneur de Pardailhan. Président aux enquêtes du Parlement de Toulouse, il en fait un marquisat et fixe sa résidence à Manses.

L’organisation du village
Il paraît vraisemblable qu’aux alentours de l’An Mil Lapenne ait été un castrum (village autour d’une maison forte) même si aucun élément ne permet de l’attester. Le village actuel est installé sur une éminence rocheuse dont les versants abrupts peuvent résulter d’aménagements défensifs faits par l’homme. Les lieuxdits " Castel-loup " et " Le Castel " présentent aussi des buttes pouvant être artificielles. La seule certitude est celle d’un château mentionné beaucoup plus tard, en 1316, dans un hommage rendu au roi. Les seigneurs ont ensuite vraisemblablement choisi d’installer leur résidence à Manses. à la fin du Moyen Âge, comme dans d’autres parties d’Ariège, une famille de " gentilshommes verriers ", les de Robert, s’installe. Certains lieux-dits (" Mestre Pey ", " Mestre Bertrand ", " Mestre Amiel ", " Peyre Traoucade ") et quelques creusets évoquent cette activité. On sait, d’après le compoix de 1680 (ancêtre du cadastre), que Lapenne était un village fortifié.