Communes : l'industrie

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La présence de L’Hers et du ruisseau Saint-Nicolas a incité les hommes, notamment les seigneurs de Lévis, à s’en servir pour faire fonctionner des moulins. Dès 1323, un atelier de filature de laine est attesté à Fougax. L’eau est dérivée par le canal d’amenée qui peut être court pour éviter de la freiner ou long de plusieurs kilomètres pour constituer une réserve. Beaucoup de moulins sont équipés de leur propre retenue (bief).
Une fois utilisée, l’eau est restituée à la rivière par le canal de fuite. Son passage fait tourner une roue, verticale ou horizontale, entraînant des meules pour la farine et l’huile. L’ajout de transmissions et d’engrenages permet d’obtenir des mouvements variés pour fouler les tissus, entraîner les métiers à filer, écraser le tan, actionner le marteau de la forge… Ce moteur fiable et peu coûteux ne sera vraiment détrôné que par l’électricité.

Les activités sont variées dans le village, mais la proximité de la forêt de Bélesta explique que les moulins "ressec", autrement dit "à scier le bois", sont de loin les plus nombreux et ce, depuis le XVIe siècle. Dans la première moitié du XIXe siècle, on compte au moins huit demandes d’autorisation d’établir ou de maintenir une scierie à bois.
Dans les années 1920, l'électricité, les industriels ne sont plus obligés de s'implanter au bord d'un cours d'eau. C'est le cas de la fabrique de peignes en corne Boulbès, transformée en usine textile après les années 1940

Site A : Tannerie construite par Henri Joffres en 1872 pour son fils / Fabrique de bâton de chaises de Césaire Lanta en 1897.

Site B : Scierie des seigneurs de Lévis en 1555 / Moulin à farine de Pierre Joffres au début du XIXe siècle auquel il ajoute une scierie vers 1820 / Scierie de la famille Sévely au XXe siècle jusque vers 1947.

Site C : Scierie du pont d’Ardilhe donnée par Jean V de Lévis-Mirepoix aux Monstron, seigneurs d’Escouloubre en 1492 / Scierie et moulin à farine d’Antoine Sévely en 1900 / forge de monsieur Olive au XXe siècle.

Site D : Tournerie (manches, pieds de table, etc.) construite par François Courrent en 1908 / Scierie vers 1920.

Site E : Scierie du Rasteillé de Charles Caux et Frédéric Sévely / Scierie Lanes en 1836 / Scierie Sévely au début du XXe siècle, qui a brûlé en 1939. Reconstruite quelques années après, elle a fonctionné jusque dans les années 1960 à l’électricité. On sait aussi que c’est l’ancienne scierie communale.

Site F : Filature de laine en 1836 de Néri Joffres, veuve Labau / Scierie Merliac au XXe siècle.

Site G : Moulin à farine en 1758 / Ajout d’une foulerie en 1815 par Jean-Baptiste Joffres et d’une scierie en 1836.

Site H : Scierie des Contes paraissant avoir été donnée par les seigneurs de Lévis aux Monstron en 1493 et qui fonctionne toujours en 1758 et au siècle suivant.

Site I : Moulin à farine de l’Espine construit par François et Ambroise Courrent vers 1795, fonctionnant sans autorisation jusqu’en 1802, auquel ils ajoutent une scierie en 1831 / Premier arrêt en 1926 puis reprise clandestine pendant la seconde Guerre mondiale / Uniquement scierie de 1947 à 1955 / Restauration en moulin à farine par Jean-Claude Marquis en 1991.

Site J : Scierie des seigneurs de Lévis en 1758.

Site K : Foulerie construite par Alexandre Février en 1828, transformée en scierie dix ans plus tard / Moulins à farine, à huile et scierie d’Auguste Brustier en 1855.

Site L : Scierie de Jean Amouroux en 1936.