Communes : les guerres de Religion

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les guerres de Religion

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Le Protestantisme
Issue des thèses de Martin Luther, la religion réformée préconise l’autorité exclusive des Ecritures, une relation directe à Dieu (rejet de l’autorité du pape, refus du culte de la Vierge, des saints et des reliques)… Elle gagne la seigneurie de Léran sous l’influence de ses seigneurs ainsi que le milieu artisanal du textile, du jais et du peigne autour de La-Bastide-sur-l’Hers, Bélesta… Ici, le culte catholique est proscrit en 1559 et un temple est érigé vers 1572. Toutefois, en 1599, un an après la mort du sire d’Audou, sa veuve Louise de Lévis-Mirepoix rétablit le culte catholique. Le temple est détruit dans les années 1610. Au début du XVIIIe siècle, les Lévis-Léran reviennent au catholicisme.

Le sire d’Audou (✝ 1598)
" […] protestant, je veux vivre et mourir en la foi et la religion réformée tout ainsi qu’elle nous prêche et non autrement. " Extrait du testament de Jean-Claude de Lévis-Léran, 1598. Jean-Claude de Lévis-Léran, dit " le sire d’Audou " est un des personnages les plus marquants du protestantisme en terres d’Ariège à partir de 1565. Avant d’obtenir les terres de Bélesta, Fougax et l’Aiguillon en 1567, il hérite de la métairie de Daudou (à côté de Léran), à laquelle il doit son nom, et de la baronnie de Roquenegade (Aude), données par son frère en 1554. Chef des protestants dans le comté de Foix, il est le bras droit de Henri de Navarre, comte de Foix, futur Henri IV, roi de France. En 1584, il est nommé sénéchal et gouverneur du comté de Foix. Comme pour la plupart des membres de la famille de Lévis, l’appartenance à une lignée familiale prime sur le choix religieux. Malgré son attachement à la religion protestante, le sire d’Audou se marie à une catholique en troisième noce. Il demande également à être enterré dans la chapelle Notre-Dame du Val d’Amour, lieu de pèlerinage catholique, pour être aux côtés de sa mère.