Communes : l'église Saint-Etienne

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l'église Saint-Etienne

l\'église Saint-Etienne

Si le plan primitif du village d'Aigues-Vives semble remonter au Moyen Âge, on ne sait rien sur l'existence d'une église à cette période. En 1764, le lieu de culte se situe au cimetière (à l'extérieur du village) et en 1840, à son emplacement actuel, ce qui implique un déplacement. Les délibérations municipales de 1802-1803 et 1843 font état d'une église délabrée. De nombreux travaux ont été effectués au XIXe siècle (toiture et voûte de l'église, remblaiement de l'église, rehaussement des murs,  dallage, etc.).

L'église paroissiale Saint-Etienne est orientée (tournée vers l’est) et adopte un plan simple : une nef unique de deux travées, percée de quatre baies en plein cintre, dont une a été murée (1ère travée sud). L'abside, semi-circulaire, est  percée de trois baies en plein cintre. Un escalier permet d’accéder à la tribune occidentale. Le clocher-mur comporte trois baies en plein cintre également. Le porche d’entrée, situé côté sud, a été exécuté au XIXe ou même XXe siècle. Les vitraux, contemporains, présentent un décor géométrique. Seul celui de la fenêtre axiale de l'abside est hagiographique et est consacré à saint Etienne. L’abside comporte deux autels : un en marbre blanc veiné de gris avec dorures, datant de la fin du XIXe siècle, et un autre qui semble plus ancien, rectangulaire à panneaux. À l’origine, le monument aux morts était situé contre le mur intérieur nord de la nef. Il associait alors de nombreux éléments à cet ensemble (statues, tableaux, drapeaux, blasons, couronnes, peinture murale). Aujourd’hui, il est constitué d’une table d’autel surmontée d’un gisant, d’une statue de Jeanne d’Arc, œuvre de Monna de Toulouse et d’une plaque commémorative. Plusieurs statues en plâtre (et/ou terre cuite), de type saint-sulpicien (XIXe siècle) ornent l’édifice : sainte Germaine de Pibrac (repeinte en blanc), sainte Thérèse de Lisieux (repeinte en blanc également), la Vierge à l’enfant, saint Joseph à l’enfant, Notre-Dame de Lourdes. Le bénitier, portant la date de 1657, est classé. Il est formé d’une vasque octogonale en calcaire dont la partie inférieure est arrondie et comporte seize motifs d’ornementation en saillie.