Belloc : l'histoire du village

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Du Moyen Âge à nos jours
La découverte, au XIXe siècle, d’une fosse comblée d’amphores, ainsi que l’existence de deux monnaies antiques que le marquis de Portes avait en sa possession, semblent attester d’une présence gallo-romaine sur la commune de Belloc.
Entre le XIe siècle et le XIVe siècle, les seigneuries de Queille, Belloc et Saint-Quentin sont la propriété du comte de Foix, qui les tenait lui-même de la Maison de Carcassonne. En 1290 un hommage est d’ailleurs rendu par un certain Arnaud de Lordat, seigneur de Sarraute, à Roger-Bernard II de Foix, entre autre pour les lieux de Sarraute, Queille, St-Quentin, Belloc. En 1311, ces terres entrent en possession de la maison d’Armagnac. Changeant de main au fil des siècles, (famille de Foix-Carmaing, famille de Péguilhan, famille de Clermont-Lodève), les seigneuries de Queille, Belloc et St-Quentin, sont achetées en 1738, 1750 et 1774 par Paul-Louis de Lévis, seigneur de Léran et Louis-Marie-François-Gaston de Lévis, son petit-fils.
Située dans la partie orientale du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, la commune actuelle de Belloc a abrité plusieurs sites d’habitats ou religieux du Moyen Âge à nos jours.

Le Castelhas (propriété privée)
Le lieu-dit "Le Castelhas", situé au sud-ouest du chef-lieu et dont le nom apparait dans le livre terrier de Belloc en 1667, abrite aujourd’hui les vestiges d’une enceinte circulaire en moellons grossièrement équarris ainsi que ce qui devait être l’entrée et une partie des  anciens fossés. Ces vestiges sont situés sur une motte naturelle, en partie retaillée et pourraient appartenir à un ancien castrum. De cet emplacement, on peut facilement voir Montaragou, Lagarde, Laval, Montségur, la tour de St-Quentin, Roumengoux.

La bastide de Pech d’Azeu
Au XIIIe siècle, Arnaud-Roger de Mirepoix mentionne la bastide de Pech d’Azeu  dans son témoignage devant l’Inquisition : "[…] J’ai vu Bernard Calvet, Raimond Calvet et Pons de la Baraillole, tous de la bastide de Pech d’Azeu apporter [des victuailles à Montségur aux parfaits comme il a] été dit". Cette bastide, aujourd’hui disparue, est peut-être à l’origine de la famille d’Azeu, connue par un acte de 1115 relatif au prieuré de Camon. En 1263, elle est mentionnée en tant que bastide, dans des dénombrements du comte de Foix Roger-Bernard.

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