La Bastide sur l'Hers : l'église Notre-Dame de l'Assomption

Bien que mentionné dans les textes à partir du XIVe siècle, l’édifice initial date vraisemblablement de la construction du village (XIIIe siècle). Plusieurs campagnes de travaux ont ensuite eu lieu. La date de 1527 (sur la clé de voûte du sas d’entrée) en indique probablement une. Les années 1780 en connaissent une autre, l’église étant tombée en ruines depuis 1718 et les paroissiens contraints de se rendre au Peyrat. Aux XIXe et XXe siècles la toiture et le plancher sont reconstruits, une voûte en briques tubulaires est édifiée dans le chevet et le clocher est érigé.

Les vitraux ont été fabriqués par des ateliers toulousains aux XIXe et XXe siècles. Ceux de l’abside proviennent de la maison Rigaud vers 1877 tandis que les verrières du porche oriental sont signées " Henri Gesta, Toulouse, 1925 ". Les statues, dites de style saint-sulpicien, ont également été réalisées aux XIXe et XXe siècles. En dehors de Jeanne d’Arc, signée Vermare de Lyon, la plupart sont issues d’ateliers toulousains (Giscard, Lange et Prat). En 1948 et 1949, René Gaillard-Lala (1893-1974), de Montauban, a exécuté la totalité des peintures. Elles mettent en scène le Christ, la Vierge, ainsi que quelques saints. Comme à Rieucros et à Notre-Dame-du-Val-d’Amour (Bélesta), on lui doit aussi la représentation des litanies de Marie, sur la voûte. En 2009 est installé l’orgue Krischer du nom de la manufacture d’orgue créée en 1873 à Rouen.