Roumengoux : deux églises Saint-Martin

deux églises Saint-Martin
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L’église du cimetière
Les vestiges actuels (clocher-mur à une baie, dallage en pierre, murs de moellons grossièrement travaillés, chevet plat) pourraient aussi être rattachés au Moyen-Âge. L’édifice porte le vocable ancien de Saint-Martin. Une visite pastorale de 1756 préconise d’importants travaux ce qui peut laisser présager son futur abandon.

L’actuelle église Saint-Martin
En 1756, il est préconisé d’importants travaux à l’église du cimetière mais ceux de l’église Saint-Martin du village sont mineurs. Vers 1893, l’édifice est toutefois déplacé de quelques mètres, reconstruit et agrandi. Son plan est simple : nef unique de trois travées, chevet plat, deux chapelles nord et sud formant un faux transept, clocher-mur à trois baies. Une sacristie est ajoutée en 1896.
Les motifs abstraits des six vitraux d’Hervé Cornu, datant de 2006, sont réalisés par l’assemblage de plaques de verre colorées. Leurs formes stylisées renvoient à plusieurs thématiques : paysage et nombre d’or, astronomie, chemins de Saint-Jacques de Compostelle, activités humaines, nature, création artistique. L’oculus du chevet, le Sacré Coeur du Christ, est au contraire un verre peint attribuable à la fin du XIXe siècle comme la plupart du mobilier (statues, autels, bénitier de 1830). Seule une pietà en bois doré peint (Vierge Marie assise, éplorée, tenant son fils mort dans les bras) date du XVIe siècle et est protégée depuis 1959 au titre des Monuments Historiques.

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