Montségur : le système de défense cathare

le système de défense cathare
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Durant la première moitié du XIIIe siècle, un village se fortifie sur cette montagne (le castrum). Les textes donnent à penser qu’il y avait un logis seigneurial où vivait Raymond de Péreille et peut-être un deuxième pour Pierre Roger de Mirepoix. Les maisons des cathares et proscrits occitans se développent tout autour. La mention de lices (espace compris entre deux murailles) implique aussi l’existence d’une enceinte autour du village.

Des postes de défense avancée prolongent ces premières fortifications. Les textes mentionnent à trois reprises une barbacane (ouvrage protégeant une porte). On sait aussi qu’il y avait " un poste fortifié situé à un angle de la montagne ", localisé par l’archéologie au lieu-dit " Roc de la Tour ". La plus sûre défense de ce site est toutefois naturelle : un dénivelé de deux cents mètres et des falaises abruptes. Le côté sud présente une pente moins rude et a dû être renforcé par des murailles supplémentaires. Les marches taillées dans le rocher sont dites en pas d’âne car elles permettaient aux montures et animaux de bât de les gravir. Elles constituent le cheminement d’accès.

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