Léran : l'histoire du village

l'histoire du village
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Notre-Dame-de-Vilanou
Mentionnée vers 960, elle appartient alors à l’abbaye Saint-Sernin de Toulouse. Un pan de mur, surmonté d’un clocher pignon à deux arcades, subsiste aujourd’hui dans le cimetière.

La famille de Lévis
Après la croisade contre les cathares au XIIIe siècle, le village entre, comme beaucoup d’autres, en possession de la famille de Lévis, venue d’Île-de-France. En 1329, les deux héritiers de la famille se partagent le domaine. Jean II de Lévis, l’aîné, obtient la terre de Mirepoix, tandis que Gaston Ier organise son fief autour de la ville de Léran. La nouvelle seigneurie comprend alors treize autres communes.

Un urbanisme régulier
Le noyau primitif du village actuel est constitué de rues se coupant à angle droit, formant ainsi des moulons (îlots d’habitations). Cet urbanisme régulier doit probablement son origine à la famille de Lévis, au XIIIe ou XIVe siècle. En 1380 on sait que la ville, qui comprend l’ancienne église Saint-Martin, est fortifiée, sauf côté nord où la rivière fournit une défense naturelle. En 1673, elle l’est encore. Aujourd’hui, la largeur du cours Saint-Jacques évoque les fossés entourant la ville. Les vestiges d’une porte de ville sont visibles côté nord, à l’angle de la rue de la tannerie.

Des seigneurs acquis au protestantisme
Ayant suivi les voies commerciales de Toulouse à la vallée de l’Ariège, la religion réformée gagne rapidement le milieu artisanal autour de Léran. Le premier temple de la commune est construit en 1561. Tandis que les seigneurs de Lévis-Mirepoix sont restés catholiques, les Lévis-Léran, eux, ont adopté le protestantisme. Bien que chacune des lignées produise d’actifs chefs de guerre, l’appartenance familiale reste primordiale sur la confession religieuse. Le choix des conjoints et les lieux de sépulture restent catholiques. Les Lévis-Léran reviennent à leur religion première au XVIIIe siècle.

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