Communes : l'histoire du village

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l'histoire du village

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Au XIIIe siècle, Esclagne est très vraisemblablement un lieu habité puisqu’il en est fait mention dans les registres d’Inquisition. Béranger de Lavelanet rapporte que "Arnaud Raimond d’Esclagne […] et son frère Raimond d’Esclagne vinrent au castrum de Montségur voir des parfaits […]". Après la croisade contre les cathares, le village entre dans  la  seigneurie de Mirepoix, également appelée "Terre du maréchal", qui correspond à l’ensemble des terres données à Gui de Lévis, bras droit de Simon de Montfort. En 1301, lors du 1er partage de la seigneurie de Mirepoix, le village reste intégré à celle-ci. Il entre ensuite dans la seigneurie de Léran lors de sa création, en 1329, lors du 2e partage et y reste jusqu’en 1757, lorsque la branche de Léran reprend le nom de Mirepoix.


Esclagne est situé dans la partie centrale du Pays des Pyrénées Cathares. La forme du centre-village actuel correspond probablement au noyau primitif. Une architecture à pans de bois se devine sous le crépi de plusieurs maisons et des corbeaux de pierre, ainsi que des chaînages d’angle en pierre de taille, émergent de certaines façades. Avec Tabre, Esclagne est le seul village du territoire à n’avoir jamais possédé d’église. Elles dépendaient toutes deux de la paroisse de Saint-Martin de Cirzas (commune de Laroque d’Olmes), puis sont ensuite rattachées à Notre-Dame du Pont (Laroque d’Olmes également), après la ruine de l’église Saint-Martin. Entre 1912 et 1925, un projet d’adduction en eau potable voit le jour. Il compte trois bornes-fontaines, dont une sur la place de l’école, accompagnée d’un abreuvoir et une autre à côté de l’actuelle mairie, accompagnée d’un lavoir et d’un abreuvoir (disparus aujourd’hui).