Communes : l'histoire du village

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l'histoire du village

l\'histoire du village

Les vestiges d’un habitat sur une éminence en partie artificielle (motte castrale) évoquent une occupation autour de l’An Mil. Après la défaite des seigneurs occitans au XIIIe siècle, le village entre dans  la  seigneurie de Mirepoix, également appelée "Terre du maréchal", qui correspond à l’ensemble des terres données à Gui de Lévis, bras droit de Simon de Montfort. En 1301, lors du 1er partage de la seigneurie de Mirepoix, le village reste intégré à celle-ci. Il entre ensuite dans la seigneurie de Léran lors de sa création, en 1329, lors du 2ème partage et y reste jusqu’en 1757, lorsque la branche de Léran reprend le nom de Mirepoix.

La tour de Vilhac (propriété privée)
Si sa première mention connue remonte à 1546, son style architectural est à rapprocher des tours du château de Lagarde, construites dans la première moitié du XIVe siècle, par François de Lévis-Lagarde. De plan rectangulaire, cet édifice est bâti en moellons de grès grossièrement taillés et disposés en assises régulières. Il possède des murs épais, talutés (renforcés sur le bas) et percés d’archères à étrier, typiques de la fin XIIIe /milieu XIVe siècles. Celles-ci ont été bouchées dans leur partie basse, vraisemblablement lors des guerres de Religion, afin de faciliter le tir par arme à feu. Au moment de sa mise en vente comme bien national après la Révolution, cette tour est en partie en ruines.

Plusieurs églises
Les ruines d’En Gauly paraissent être celles d’une église. Saint-Martin de Vilhac est mentionnée depuis le XIVe siècle et Saint-Martial de la Couronne depuis le XVIIIe siècle. Elles ont toutes deux été remaniées au XIXe siècle. Développé tardivement (cimetière et chapelle Saint-Pierre datant de la toute fin du XIXe siècle), Lesparrou n’est le cheflieu de la commune que depuis 1915. La commune possède également trois monuments aux morts.