Camon : les cabanes en pierres sèches

les cabanes en pierres sèches
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Les collines surplombant le village de Camon comptent une centaines de cabanes en pierres sèches. Leur implantation est liée à celle du prieuré. Elles servaient de lieu de rangement de matériel, d’abri, d’habitation temporaire pour la culture et notamment la vigne. Jusqu’à la Révolution, toutes ces terres appartenaient à l’abbaye. Elles ont ensuite été vendues comme bien national. L'arrivée du phylloxera au XXe siècle entraîne la disparition de la vigne sur notre territoire, et avec elle, l'abandon de ces cabanes.

Le travail de recensement et de connaissance, lancé par la commune, montre que les cabanes répondent à des critères objectifs correspondant aux besoins du moment de leur construction (situation privilégiée en fonction de la pente, de l’accès, de la proximité de l’eau, de l’orientation… ; construction au moindre coût ; utilisation exclusive de la pierre sèche brute ou grossièrement taillée). Leur petite taille ne doit pas masquer le savoir-faire de leur construction : voûte en encorbellement et tas de charge sans clef de voûte, maintenue uniquement par l’équilibre des pierres les unes par rapport aux autres.Une centaine de cabanes a donc été inventoriée, ainsi que des  murs de terrasses en pierres sèches, un aqueduc, des puits. Plusieurs formes ont été identifiées et on peut les classer par typologie. Il y en a des rondes (types orris), des plus ou moins rectangulaires, certaines sont en pierres brutes et d’autres sont pierres taillées.

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